Description
Le gui est un sous-arbrisseau hémiparasite de 20 à 50 cm. La tige est arrondie,
articulée, divisée régulièrement en deux, jusqu’au sommet. Les feuilles sont
opposées, allongées, rétrécies graduellement vers la base, épaisses, coriaces,
d’un vert jaunâtre, à 5 ou 6 nervures parallèles. Les fleurs sont très petites,
jaunâtre, à 4 lobes. Les fleurs mâles et les fleurs femelles sont séparées
sur le même pied, et réunies en petits groupes au sommet des rameaux et à
l’aisselle des feuilles. La floraison à lieu de mars à mai. Les fruits sont
des baies globuleuses de la taille d’un petit pois, blanches, translucides,
à pulpe visqueuse. Le gui possède des suçoirs très profondément enfoncées
dans le bois des branches de l’hôte, dont il utilise la sève brute.
Localisation
:
Le
gui se trouve sur différents arbres, dans presque toute la France.
Composition
:
Il
renferme des saponines et des alcaloïdes (dont la viscotoxine), ainsi que
de la choline et de l’acétylcholine, non toxique. Toxicité : Les baies blanches
du gui provoquent des troubles digestifs et cardio-vasculaires, occasionnellement
mortels. Une dizaine de fruits se montrent déjà dangereux. Par contre, les
parties vertes de la plante sont peu toxiques. Symptômes : Modification de
la tension artérielle et du rythme cardiaque, puis perte de sensibilité, et
à très forte dose, commencement de paralysie.
Utilisations
Propriétés
médicinales :
Les parties vertes sont hypotensives, vaso-dilatatrices, antispasmodiques,
diurétiques, et antitumorales.
On tire de l’écorce du gui, par macération, la glu. |
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