RANDONNEE DU 18 Décembre 2004 Les
illuminations de Villers-sous-Chatillon |
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Pour certains, Montigny vient du latin et signifierait " le domaine appartenant à un certain MONTANUS ", ou un " mont couvert de gros bois ". Cette dernière signification correspond encore à ce que l'on peu voir : Au dessus du village, au sommet du mont se trouve le point le plus haut de la région, couvert d'un bois. Au demeurant, ce bois vient d'être racheté par un ami d'Outre Quiévrain (expression favorite des commentateurs de football quand ils ne veulent plus dire " belge "), qui n'autorise plus le passage des randonneurs pendant la saison de chasse sur son chemin privé. Mais
d'autres pensent que Montigny vient du latin mons, montis le mont et de
ignis, le feu. Nous nous contenterons d'allumer quelques torches au pied de l'église dans laquelle se trouve une très belle statue de Sainte Valburg, patronne du village. Montigny possède la particularité d'avoir été dirigé par un conseil municipal bucolique, qui avait décidé de donner à ses rues des noms de fleurs : nous sommes arrivés par la rue des genêts, qui se poursuit par la rue des lilas, puis celle des acacias. Si vous tournez à gauche vous prendrez la rue des Pervenches, puis celle des Bleuets et des Rosiers. Si vous arrivez dans la rue de Hortensias, il vous faudra faire demi-tour. Nous remontrons la rue des Pervenches pour prendre le premier chemin de vignes, sur la droite. Si le temps est clair, nous apercevrons sur notre droite la commune de Chatillon sur Marne et la statue du pape Urbain II. C'est au milieu du chemin que la chorale de Bezannes " éclats de voix ", sous l'autorité souriante d'Hélène Klein, son chef de chœur, entonnera son premier chant. A la fin du chemin des vignes, nous passerons un petit pont sous lequel coule le rû de Belval, que nous avons longé lors de la rando du Paradis. Il ne restera plus qu'à pénétrer dans un petit bois, à grimper un raidillon et nous serons arrivés à Villers-sous-Chatillon. Il n'y a pas d'ambiguïté sur l'origine du nom, Villers vient du latin villare, domaine rural gallo-romain et chatillon, du latin castellum, camp fortifié. Il existait avant 1914 un château qui a brûlé et dont il ne reste plus qu'une tour, à l'écart de la commune. Ce château était la propriété de familles nobles dont la plus célèbre fut le vicomte François Vincent GUYOT de CHENIZOT, qui sauvé de la guillotine pendant la révolution par une pétition des habitants leur légua une partie de sa fortune. Mais Villers-sous-Chatillon est surtout connu, depuis quelques années, pour ses illuminations de Noël. Regardez-les avec les yeux d'un enfant : elles scintilleront encore plus fort. |
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BONNE
RANDO à TOUS![]() |
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